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Abstract

On a tendance à traiter les demandes concernant la vie affective et sexuelle sous l'angle d'un droit que le personnel éducatif encadrant se doit d'accorder. Porter un jugement critique et prudentiel sur leurs raisons et leurs conséquences éventuelles serait perçu comme une atteinte au respect du droit à l'autodétermination et, en définitive, à celui de la personne vivant avec une déficience intellectuelle. Or, paradoxalement, appliquer des règles et des procédures sans les faire précéder d'un jugement délibératif ou d'un quelconque discernement, au nom d'un droit à l'exercice de la sexualité, risque d'accroitre la souffrance des personnes vivant avec une déficience intellectuelle.

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