Dans les débats actuels sur la formation professionnelle, on argumente souvent que les curricula de la formation professionnelle initiale devraient être aussi généraux que possible et qu’il convient d’éviter les métiers d’apprentissage « à faible effectif », afin de favoriser la mobilité et l’adaptabilité des personnes ainsi formées sur le marché du travail. C’est toutefois négliger le fait que l’aptitude d’un métier d’apprentissage à s’affirmer sur le marché du travail n’est pas nécessairement déterminée par la part des qualifications scolaires générales (telles que les mathématiques ou les langues) ou l’effectif (plus ou moins important) de ce métier. La question décisive est plutôt la mesure dans laquelle le bouquet des compétences d’un métier donné correspond à ceux du reste du marché du travail ou s’en écarte – et cela ne dépend pas forcément de la part des contenus scolaires ou de la fréquence du métier. Dans ce contexte, les présentes études empiriques montrent comment l’on peut calculer dans la pratique une mesure quantitative pour la spécificité d’un métier, et comment elle est liée à l’évolution des salaires, à la mobilité professionnelle et à la capacité d’adaptation des personnes ayant accompli une formation professionnelle plutôt générale ou plutôt spécifique.

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